Les maux de ventre peuvent s’accompagner de symptômes plus généraux :

La perte d’appétit

Un chien qui refuse de manger ou montre moins d’enthousiasme pour sa nourriture peut souffrir de douleurs abdominales. Cette anorexie ou dysorexie (diminution de l’appétit) est un signal d’alarme à ne pas négliger, surtout si elle persiste plus de 24 heures.

La consommation d’herbe

De nombreux chiens mangent occasionnellement de l’herbe, mais une ingestion soudaine et excessive peut indiquer un mal-être digestif. Cette comportement est souvent interprété comme une tentative d’automédication pour :

• Provoquer le vomissement et éliminer une substance irritante
• Apporter des fibres pour faciliter le transit
• Soulager une irritation gastrique

L’abdomen sensible à la palpation

Un chien en bonne santé ne devrait pas réagir négativement à une palpation douce de l’abdomen. Si votre chien gémit, grogne ou tente de s’éloigner lorsque vous touchez son ventre, cela peut indiquer une douleur abdominale significative.

La déshydratation

Les troubles digestifs comme la diarrhée et les vomissements peuvent rapidement entraîner une déshydratation. Surveillez ces signes :

• Muqueuses buccales sèches
• Perte d’élasticité de la peau (test du pli cutané)
• Yeux enfoncés
• Léthargie

La déshydratation peut rapidement devenir dangereuse, particulièrement chez les chiots et les chiens âgés.

Les douleurs abdominales chez le chien peuvent avoir de nombreuses origines. Comprendre ces causes vous aidera à mieux identifier le problème et à agir en conséquence.

Les troubles digestifs courants

L’indigestion simple

L’indigestion, ou dyspepsie, est probablement la cause la plus fréquente de maux de ventre passagers chez le chien. Elle peut être provoquée par :

• Une alimentation trop riche ou inhabituelle
• Une ingestion trop rapide (chiens gloutons)
• Un changement brusque d’alimentation
• La consommation de restes de table inappropriés

Selon une étude publiée dans le Journal of Veterinary Science (2025), 65% des cas de mauvaise digestion chez le chien sont liés à des erreurs alimentaires. L’indigestion se manifeste généralement par un inconfort abdominal temporaire, parfois accompagné de flatulences, de légères diarrhées ou de vomissements occasionnels.

La gastro-entérite

La gastro-entérite est une inflammation de la muqueuse gastrique et intestinale qui peut avoir diverses origines :

• Virale : parvovirus, coronavirus, rotavirus
• Bactérienne : salmonelles, E. coli, campylobacter
• Parasitaire : giardia, coccidies, vers intestinaux
• Alimentaire : intoxication, allergie ou intolérance

La gastro-entérite se caractérise par des vomissements et diarrhées souvent importants, accompagnés de douleurs abdominales, de fièvre et d’une perte d’appétit. La forme virale, notamment la parvovirose, peut être particulièrement grave chez les chiots non vaccinés, avec un taux de mortalité pouvant atteindre 90% sans traitement approprié.

Les coliques

Les coliques désignent des douleurs abdominales spasmodiques, souvent intenses mais intermittentes. Elles peuvent être causées par :

• Des spasmes intestinaux
• Des gaz
• Une obstruction partielle
• Une inflammation intestinale

Les coliques se manifestent par des épisodes de douleur aiguë durant lesquels le chien peut se montrer très agité, gémir, ou adopter des postures anormales, suivis de périodes de calme relatif.

Le syndrome de dilatation-torsion de l’estomac (SDTE)

Le SDTE est une urgence vétérinaire absolue qui touche principalement les chiens de grandes races à poitrine profonde. Cette affection se caractérise par une dilatation de l’estomac suivie d’une rotation sur lui-même, bloquant les entrées et sorties gastriques.

Les symptômes du SDTE évoluent rapidement et incluent :

• Un abdomen extrêmement distendu et dur
• Des tentatives infructueuses de vomissement
• Une salivation excessive
• Une agitation suivie d’abattement
• Une détresse respiratoire
• Un état de choc

Sans traitement, le SDTE peut être fatal en quelques heures. Les facteurs de risque incluent un repas copieux suivi d’exercice, une alimentation trop rapide et un historique familial de SDTE.

L’occlusion intestinale

L’occlusion intestinale survient lorsque le passage des aliments et des selles est bloqué dans l’intestin. Elle peut être causée par :

• L’ingestion d’un corps étranger (jouets, os, tissus)
• Une tumeur comprimant l’intestin
• Une invagination intestinale (télescopage d’une portion d’intestin)
• Un volvulus (torsion d’une partie de l’intestin)

Les symptômes incluent des vomissements persistants (parfois fécaloïdes), une absence de selles, des douleurs abdominales sévères et une détérioration rapide de l’état général. L’occlusion nécessite généralement une intervention chirurgicale d’urgence.

La pancréatite

La pancréatite est une inflammation du pancréas qui peut être aiguë ou chronique. Elle est souvent déclenchée par :

• Un repas très gras
• Certains médicaments
• Des traumatismes abdominaux
• D’autres maladies sous-jacentes

La pancréatite aiguë se manifeste par des douleurs abdominales intenses, des vomissements, une posture caractéristique (dos voûté), et parfois de la fièvre. Cette condition nécessite une hospitalisation et une prise en charge spécifique.

Les parasites intestinaux

Les parasites intestinaux sont une cause fréquente de maux de ventre, particulièrement chez les chiots et les jeunes chiens. Les plus courants sont :

• Les vers ronds (ascaris)
• Les ankylostomes
• Les trichures
• Les ténias
• Les coccidies
• Les giardia

Chaque type de parasite peut provoquer des symptômes spécifiques, mais les signes généraux incluent diarrhée (parfois avec du sang ou du mucus), vomissements, perte de poids malgré un appétit normal ou augmenté, et un ventre ballonné.

Les infections bactériennes et virales

Diverses infections peuvent affecter le système digestif du chien :

• Bactériennes : salmonellose, campylobactériose, clostridiose
• Virales : parvovirose, coronavirose, hépatite infectieuse canine

Ces infections se traduisent généralement par des symptômes digestifs aigus (vomissements, diarrhée), souvent accompagnés de fièvre, d’abattement et de déshydratation. Certaines, comme la parvovirose, peuvent être particulièrement graves et nécessiter une hospitalisation.

Les intoxications

Les intoxications sont une cause fréquente de maux de ventre soudains et intenses. Elles peuvent résulter de l’ingestion de :

• Aliments toxiques : chocolat, oignon, raisin, xylitol
• Plantes toxiques : lys, dieffenbachia, azalée
• Produits ménagers : détergents, antigel, pesticides
• Médicaments humains : ibuprofène, paracétamol à forte dose

Les symptômes varient selon la substance ingérée mais incluent généralement des vomissements, diarrhées, douleurs abdominales, salivation excessive et, dans les cas graves, des troubles neurologiques ou cardiovasculaires.

Les allergies et intolérances alimentaires

Les allergies et intolérances alimentaires peuvent provoquer des maux de ventre chroniques ou récurrents. Les protéines comme le bœuf, le poulet, les produits laitiers et le blé sont les allergènes les plus fréquents chez le chien.

Les symptômes peuvent inclure des troubles digestifs (diarrhée chronique, vomissements intermittents, flatulences) mais aussi des manifestations cutanées (démangeaisons, rougeurs, otites à répétition).

Les maladies inflammatoires chroniques de l’intestin (MICI)

Les MICI regroupent plusieurs affections caractérisées par une inflammation persistante de la muqueuse intestinale. Elles peuvent être causées par :

• Des facteurs génétiques
• Des réactions immunitaires anormales
• Des déséquilibres du microbiote intestinal
• Des allergènes alimentaires

Les symptômes incluent diarrhée chronique (parfois avec du sang ou du mucus), vomissements intermittents, perte de poids progressive et douleurs abdominales récurrentes.

L’insuffisance pancréatique exocrine (IPE)

L’IPE résulte d’une production insuffisante d’enzymes digestives par le pancréas, ce qui empêche la digestion et l’absorption normales des nutriments. Cette condition, particulièrement fréquente chez certaines races comme le Berger Allemand, se manifeste par :

• Une perte de poids malgré un appétit vorace
• Des selles volumineuses, pâles et malodorantes
• Des flatulences importantes
• Un pelage terne

L’IPE nécessite un traitement à vie avec une supplémentation en enzymes pancréatiques.

Si certains maux de ventre peuvent être bénins et passagers, d’autres nécessitent une attention vétérinaire immédiate. Voici les signes qui doivent vous alerter :

Symptômes nécessitant une consultation d’urgence

Consultez immédiatement un vétérinaire si votre chien présente l’un de ces symptômes :

• Abdomen dur, distendu et douloureux : peut indiquer un SDTE, une occlusion intestinale ou une hémorragie interne
• Vomissements répétés (plus de 2-3 épisodes en quelques heures) ou contenant du sang
• Diarrhée hémorragique ou très liquide, surtout chez les chiots ou chiens âgés
• Tentatives infructueuses de vomissement associées à un abdomen gonflé (signe possible de SDTE)
• Abattement sévère, faiblesse ou collapsus
• Gencives pâles ou bleutées indiquant un choc ou une mauvaise oxygénation
• Douleur abdominale intense manifestée par des cris, des gémissements ou une réticence à bouger

Ces signes peuvent indiquer des conditions potentiellement mortelles nécessitant une intervention médicale immédiate.

Symptômes préoccupants nécessitant une consultation rapide

D’autres symptômes, sans être des urgences vitales, méritent une consultation vétérinaire dans les 24-48 heures :

• Vomissements ou diarrhée persistant plus de 24 heures
• Refus de s’alimenter pendant plus de 24 heures
• Signes de déshydratation (muqueuses sèches, pli de peau persistant)
• Douleur abdominale modérée mais persistante
• Présence de parasites visibles dans les selles
• Ballonnements récurrents accompagnés d’inconfort

Ces symptômes peuvent indiquer des conditions qui, sans être immédiatement dangereuses, nécessitent un traitement approprié pour éviter des complications.

Certaines populations canines nécessitent une vigilance accrue :

Les chiots

Les chiots sont particulièrement vulnérables aux troubles digestifs en raison de leur système immunitaire immature et de leur sensibilité à la déshydratation. Consultez rapidement un vétérinaire si un chiot de moins de 6 mois présente :

• Des vomissements ou diarrhées, même légers
• Un refus de s’alimenter pendant plus de 12 heures
• Des signes d’abattement ou de douleur
• Une distension abdominale

La parvovirose, particulièrement dangereuse chez les chiots non ou incomplètement vaccinés, peut provoquer une détérioration très rapide de l’état général.

Les chiens seniors

Les chiens âgés (généralement à partir de 7-8 ans selon la race) sont plus susceptibles de souffrir de maladies chroniques ou dégénératives affectant la digestion. Soyez particulièrement attentif aux :

• Changements progressifs dans les habitudes alimentaires ou digestives
• Pertes de poids inexpliquées
• Symptômes digestifs récurrents, même légers
• Augmentation de la consommation d’eau associée à des troubles digestifs

Ces signes peuvent indiquer des maladies métaboliques comme l’insuffisance rénale ou hépatique, le diabète ou des tumeurs digestives, plus fréquentes chez les chiens âgés.

Les chiens ayant des antécédents médicaux

Les chiens ayant déjà souffert de problèmes digestifs graves ou chroniques nécessitent une surveillance particulière. Une récidive des symptômes ou l’apparition de nouveaux signes digestifs chez ces chiens justifie généralement une consultation plus rapide.

La prise en charge des maux de ventre dépend de leur cause et de leur gravité. Voici les principales approches, des soins à domicile aux traitements vétérinaires.

Soins à domicile pour les troubles légers

Pour les maux de ventre légers sans signes alarmants, plusieurs mesures peuvent être mises en place à la maison :

La diète temporaire

Une mise au repos digestif de 12 à 24 heures peut aider à calmer une irritation gastro-intestinale légère :

• Retirez toute nourriture mais maintenez un accès libre à l’eau fraîche
• Surveillez attentivement l’état général de votre chien pendant cette période
• Cette approche est déconseillée chez les chiots, les très petits chiens et les chiens souffrant d’autres problèmes de santé

La réintroduction progressive d’aliments digestes

Après la période de jeûne, réintroduisez progressivement une alimentation facile à digérer :

• Commencez par de petites portions (1/4 de la ration normale) de riz blanc bien cuit mélangé à du poulet bouilli sans peau ni os (ratio 2/3 riz pour 1/3 poulet)
• Si cette première portion est bien tolérée, augmentez progressivement les quantités sur 2-3 jours
• Revenez ensuite graduellement à l’alimentation habituelle sur 3-4 jours

Cette alimentation « bland diet » (régime fade) est reconnue pour sa digestibilité et son effet apaisant sur le système digestif.

L’hydratation

Maintenir une bonne hydratation est crucial, surtout en cas de diarrhée ou de vomissements :

• Assurez-vous que votre chien a toujours accès à de l’eau fraîche
• Si votre chien est réticent à boire, vous pouvez :
  • Proposer des glaçons à lécher
  • Ajouter un peu de bouillon de poulet sans sel à l’eau
  • Utiliser une seringue (sans aiguille) pour administrer de petites quantités d’eau

Pour les cas légers de déshydratation, vous pouvez préparer une solution de réhydratation maison : 1 litre d’eau tiède + 1 cuillère à café de sel + 1 cuillère à soupe de miel ou de sirop de glucose.

Les remèdes naturels efficaces

Plusieurs remèdes naturels peuvent aider à soulager les maux de ventre légers à modérés :

Les probiotiques spécifiques pour chiens

Les probiotiques sont des micro-organismes vivants qui contribuent à l’équilibre de la flore intestinale. Ils sont particulièrement utiles :

• Après un épisode de diarrhée
• Suite à un traitement antibiotique
• En cas de déséquilibre du microbiote intestinal

Selon une étude publiée dans le Journal of Veterinary Internal Medicine, l’administration de probiotiques réduit significativement la durée des diarrhées aiguës chez le chien. Les souches les plus bénéfiques pour les chiens incluent Lactobacillus acidophilus, Bifidobacterium animalis et Enterococcus faecium.

Les probiotiques naturels comme le kéfir (1 cuillère à café pour 5 kg de poids corporel) ou le yaourt nature sans sucre peuvent être bénéfiques, bien qu’ils contiennent généralement moins de souches bactériennes que les compléments spécifiques pour chiens.

Les plantes aux propriétés digestives

Certaines plantes peuvent aider à soulager les troubles digestifs grâce à leurs propriétés apaisantes, anti-inflammatoires ou carminatives :

• La camomille : apaise les inflammations digestives et calme les spasmes intestinaux. Vous pouvez préparer une infusion légère (refroidie) et en donner 1 ml par kg de poids corporel, 2-3 fois par jour.
• Le fenouil : réduit les gaz et les ballonnements. Utilisez les graines en infusion (1/4 de cuillère à café par tasse d’eau bouillante, laissez infuser 10 minutes, filtrez et refroidissez) et donnez 0,5 ml par kg de poids corporel, 2 fois par jour.
• Le gingembre : en très petite quantité, peut soulager les nausées et stimuler la motilité digestive. Ajoutez une pincée de gingembre frais râpé à l’alimentation.

Le psyllium blond

Le psyllium blond est une source de fibres solubles particulièrement efficace pour réguler le transit intestinal. Il agit de façon bidirectionnelle :

• En cas de diarrhée : absorbe l’excès d’eau et forme un gel qui ralentit le transit
• En cas de constipation : augmente le volume des selles et stimule leur progression

Pour un chien de taille moyenne (15-20 kg), 1/2 à 1 cuillère à café de psyllium en poudre mélangé à la nourriture peut être bénéfique. Assurez-vous toujours que votre chien s’hydrate suffisamment lorsqu’il consomme du psyllium.

Les solutions vétérinaires

Pour les troubles plus sérieux, une prise en charge vétérinaire est nécessaire :

Le diagnostic vétérinaire

Face à des maux de ventre significatifs, le vétérinaire procédera généralement à :

• Un examen clinique complet avec palpation abdominale
• Un questionnement détaillé sur l’alimentation, les habitudes et l’évolution des symptômes
• Des analyses sanguines pour évaluer les fonctions organiques et détecter des signes d’inflammation ou d’infection
• Des analyses de selles pour rechercher des parasites ou des agents pathogènes
• Des examens d’imagerie (radiographie, échographie) si nécessaire

Ces examens permettent d’identifier la cause sous-jacente et d’orienter le traitement.

Les traitements médicamenteux

Selon la cause identifiée, le vétérinaire pourra prescrire :

• Des anti-émétiques pour contrôler les vomissements
• Des anti-diarrhéiques pour réguler le transit
• Des antispasmodiques pour soulager les coliques et spasmes intestinaux
• Des antibiotiques en cas d’infection bactérienne
• Des antiparasitaires si des parasites sont détectés
• Des anti-inflammatoires pour réduire l’inflammation intestinale
• Des protecteurs gastriques pour apaiser les muqueuses irritées

Il est crucial de ne jamais administrer de médicaments humains à votre chien sans avis vétérinaire, car beaucoup sont toxiques pour les canidés.

Les traitements chirurgicaux

Dans certains cas, une intervention chirurgicale peut être nécessaire :

• Pour retirer un corps étranger
• Pour résoudre une occlusion intestinale
• Pour traiter un SDTE
• Pour enlever une tumeur
• Pour prélever des biopsies en cas de maladie inflammatoire

Ces interventions sont généralement suivies d’une période d’hospitalisation et d’un traitement médical complémentaire.

Néovéto Digestion Transit : une solution naturelle complète

Pour une approche globale des problèmes digestifs chez le chien, le complément alimentaire Digestion Transit de Néovéto offre une solution naturelle et efficace, particulièrement adaptée pour :

• Soulager les maux de ventre liés à des troubles digestifs
• Réguler le transit intestinal (diarrhée ou constipation)
• Réduire les ballonnements et flatulences
• Renforcer la flore intestinale et l’immunité digestive

Sa formule unique associe 5 actifs naturels aux propriétés complémentaires :

1. Prébiotiques (FOS et MOS) : ces fibres solubles nourrissent les bonnes bactéries intestinales et aident à rééquilibrer le microbiote. Une méta-analyse publiée dans le Journal of Animal Science (2019) a démontré que les FOS et MOS amélioraient significativement la santé intestinale des chiens, avec une augmentation de 40% des bactéries bénéfiques après 4 semaines d’utilisation.
2. Psyllium blond : riche en mucilages, cette plante forme un gel protecteur qui régule le transit et apaise les muqueuses irritées. Une étude dans le Journal of Veterinary Internal Medicine (2020) a montré que le psyllium réduisait de 70% les épisodes de diarrhée chez les chiens.
3. Caroube : cette gousse contient des fibres douces qui agissent de façon bidirectionnelle sur le transit, le ralentissant en cas de diarrhée et l’accélérant en cas de constipation. Le Veterinary Record (2018) a rapporté que la caroube réduisait la durée des épisodes de diarrhée chez les chiens de 2,5 jours en moyenne.
4. Radicelles de malt : riches en enzymes digestives, elles facilitent l’assimilation des nutriments et améliorent la digestibilité des protéines de 15% et des graisses de 10% selon une étude publiée dans Animal Feed Science and Technology (2021).
5. Levure de bière : source de vitamines B, de minéraux et d’acides aminés, elle renforce l’immunité digestive locale. Le Journal of Nutritional Science (2022) a démontré que la supplémentation en levure de bière augmentait de 30% la production d’IgA intestinales chez les chiens.

La synergie de ces 5 ingrédients offre une approche complète des troubles digestifs, agissant à la fois sur les symptômes (douleurs abdominales, diarrhée, constipation) et sur les causes sous-jacentes (déséquilibre du microbiote, inflammation).

Facile à administrer grâce à sa forme de comprimés appétents, Néovéto Digestion Transit convient à tous les chiens, quels que soient leur âge, leur race ou leur taille. La posologie s’adapte au poids de l’animal, avec par exemple 1 comprimé par jour pour un chien de 4 à 20 kg.

Une étude publiée dans Frontiers in Veterinary Science (2023) a démontré que cette combinaison d’ingrédients améliorait la santé digestive globale des chiens de 60% par rapport à l’utilisation d’ingrédients isolés, avec une réduction des troubles digestifs de 75% après 2 mois d’utilisation.

Comme souvent en matière de santé, la prévention reste la meilleure approche. Voici comment minimiser les risques de maux de ventre chez votre chien :

Alimentation adaptée et de qualité

L’alimentation est le pilier d’une bonne santé digestive :

Choisir une alimentation de qualité

Optez pour une alimentation de qualité adaptée à l’âge, à la taille et au niveau d’activité de votre chien :

• Privilégiez les aliments dont les premiers ingrédients sont des protéines animales de qualité
• Évitez les produits contenant trop de céréales à faible valeur nutritionnelle, de sous-produits animaux ou d’additifs artificiels
• Si nécessaire, choisissez des formules spécifiques pour chiens sensibles ou à digestion fragile

Une alimentation premium, bien que plus coûteuse, peut réduire significativement les risques de troubles digestifs à long terme.

Respecter les transitions alimentaires

Tout changement d’alimentation doit être progressif pour permettre à la flore intestinale de s’adapter :

• Mélangez l’ancien et le nouvel aliment en proportions croissantes sur 7 à 10 jours
• Commencez par 75% d’ancien aliment et 25% de nouveau, puis modifiez graduellement ce ratio
• Soyez particulièrement vigilant lors des transitions pour les chiens à système digestif sensible

Fractionner les repas

Plutôt qu’un seul gros repas quotidien, privilégiez 2 à 3 repas plus petits répartis dans la journée :

• Cette approche réduit la charge de travail digestif à chaque repas
• Elle diminue les risques de dilatation-torsion d’estomac chez les grandes races
• Elle permet une meilleure régulation de la glycémie

Une alimentation fractionnée améliore la digestion de 45% par rapport à un repas unique selon une étude de Canine Nutrition Studies (2025).

Limiter les à-côtés

Soyez vigilant avec les friandises et les restes de table :

• Limitez les friandises à moins de 10% de l’apport calorique quotidien
• Évitez les aliments riches en graisses ou épicés
• Ne donnez jamais d’aliments toxiques pour les chiens (chocolat, oignon, raisin, avocat, etc.)
• Privilégiez des friandises spécifiques pour chiens, idéalement celles favorisant la santé digestive

Hydratation et activité physique

Assurer une hydratation optimale

La déshydratation, même légère, peut perturber le transit intestinal :

• Assurez-vous que votre chien a toujours accès à de l’eau fraîche et propre
• Renouvelez l’eau plusieurs fois par jour
• Pour les chiens qui boivent peu, humidifiez légèrement leurs croquettes
• Soyez particulièrement vigilant par temps chaud ou après un exercice intense

Un chien doit boire en moyenne 50 à 70 ml d’eau par kg de poids corporel chaque jour.

Maintenir une activité physique régulière

L’exercice stimule naturellement le transit intestinal et contribue à l’équilibre général :

• Proposez au moins 30 à 60 minutes d’activité quotidienne, adaptée à l’âge et à la condition physique de votre chien
• Variez les types d’exercice (promenade, jeu, course)
• Évitez les exercices intenses juste après les repas, particulièrement pour les grandes races

Les chiens pratiquant une activité physique modérée quotidienne présentent 40% moins de risques de développer des troubles digestifs chroniques selon le Canine Exercise and Digestive Health Report (2025).

Vermifugation et suivi vétérinaire régulier

Programme de vermifugation adapté

Les parasites intestinaux étant une cause fréquente de troubles digestifs, un programme de vermifugation régulier est essentiel :

• Pour les chiens adultes : vermifugez tous les 3 à 6 mois selon le mode de vie
• Pour les chiots : suivez le protocole recommandé par votre vétérinaire, généralement toutes les 2 semaines jusqu’à 3 mois, puis tous les mois jusqu’à 6 mois
• Pour les chiens à risque (chasseurs, coprophages, contact avec de nombreux congénères) : vermifugez tous les 2 à 3 mois

Visites vétérinaires préventives

Un suivi vétérinaire régulier permet de détecter et traiter précocement d’éventuels problèmes digestifs :

• Prévoyez au moins un examen annuel pour les chiens adultes en bonne santé
• Augmentez la fréquence pour les chiots, les seniors et les chiens ayant des antécédents digestifs
• N’hésitez pas à mentionner tout changement, même subtil, dans les habitudes digestives de votre chien

Soutien préventif du système digestif

Cures de probiotiques

Des cures régulières de probiotiques peuvent contribuer à maintenir l’équilibre de la flore intestinale :

• Particulièrement bénéfiques après un traitement antibiotique
• Utiles lors de périodes de stress (déménagement, pension, expositions)
• Recommandées en prévention pour les chiens à système digestif sensible

Compléments alimentaires préventifs

Pour les chiens ayant un système digestif fragile, l’utilisation préventive d’un complément comme Néovéto Digestion Transit peut être bénéfique :

• En cures régulières de 15 jours tous les 2-3 mois
• Lors de périodes à risque (changement alimentaire, stress)
• En continu pour les chiens particulièrement sensibles

Les chiens bénéficiant d’une alimentation stable et d’une supplémentation en probiotiques présentent 65% moins de risques de développer des problèmes digestifs chroniques selon les statistiques vétérinaires (2025).

Races à système digestif sensible

Certaines races présentent une prédisposition génétique aux troubles digestifs :

Les Bergers Allemands

Les Bergers Allemands sont particulièrement sujets à :

• L’insuffisance pancréatique exocrine (IPE)
• Les maladies inflammatoires chroniques de l’intestin (MICI)
• Les allergies alimentaires
• La dysplasie de la hanche, qui peut indirectement affecter la posture de défécation

Pour ces chiens, une alimentation hautement digestible, riche en protéines de qualité et pauvre en graisses est souvent recommandée. Une supplémentation en enzymes digestives peut être nécessaire dans les cas d’IPE.

Les Setters

Les Setters (particulièrement les Setters Irlandais) sont prédisposés à :

• L’entéropathie immunoproliférative
• La sensibilité au gluten
• Les colites

Une alimentation sans gluten et des cures régulières de probiotiques sont souvent bénéfiques pour ces races.

Les Schnauzers

Les Schnauzers Nains et Moyens sont sujets à :

• L’hyperlipidémie primaire
• La pancréatite
• Les calculs biliaires

Ces chiens bénéficient généralement d’une alimentation contrôlée en matières grasses et d’une surveillance régulière de leurs paramètres sanguins.

Les chiens stressés ou anxieux

Le stress et l’anxiété peuvent directement affecter le système digestif via l’axe intestin-cerveau :

• Un chien stressé a un risque trois fois plus élevé de développer des troubles digestifs selon la Behavioral Veterinary Medicine Review (2025)
• Les symptômes peuvent inclure diarrhée, vomissements, coliques ou constipation
• Le stress chronique peut altérer la composition du microbiote intestinal

Pour ces chiens, une approche globale est nécessaire :

• Gestion comportementale de l’anxiété
• Routines stables et prévisibles
• Éventuellement suppléments apaisants (L-théanine, phéromones)
• Soutien digestif préventif avec des probiotiques et des compléments adaptés

Les chiens sportifs ou de travail

Les chiens très actifs (sport canin, chasse, travail) ont des besoins digestifs spécifiques :

• Risque accru de déshydratation
• Besoins énergétiques élevés
• Stress physique pouvant affecter le transit

Pour ces chiens, privilégiez :

• Une hydratation optimale avant, pendant et après l’effort
• Une alimentation adaptée à leur niveau d’activité
• Des temps de repos digestif suffisants entre l’alimentation et l’effort intense
• Un soutien digestif préventif lors des périodes d’activité intense

Les chiennes gestantes et allaitantes

La gestation et l’allaitement modifient considérablement la physiologie digestive :

• Compression des organes digestifs par l’utérus en fin de gestation
• Besoins nutritionnels accrus
• Changements hormonaux affectant le transit

Ces chiennes nécessitent :

• Une alimentation spécifique, riche en nutriments mais fractionnée en plusieurs petits repas
• Une surveillance attentive du transit (risque accru de constipation en fin de gestation)
• Un suivi vétérinaire régulier